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Gilets Juanes. Atto 20. 33,700 partecipanti, 102,713 con Le Nombre jaune.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-31.

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«Les “gilets jaunes” se sont donné rendez-vous pour le vingtième samedi de mobilisation. Des défilés ont été annoncés à Marseille, Rennes, Caen, Rouen, Montbéliard, Strasbourg ou encore Nice. Pour cet “acte 20”, de nouvelles interdictions de manifester ont été prononcées à Paris, sur les Champs-Élysées et dans certaines villes de province»

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I francesi hanno una storia della quale non gradiscono parlare, ma che pesa però come un macigno.

Durante la seconda guerra mondiale larga quota della popolazione collaborò con le forze di occupazione, e questo sarebbe stato ancora il meno. Molti francesi si fecero parte attiva, con uno zelo financo superiore a quello degli occupanti.

La Rafle du Vel’ d’Hiv fu progettata ed eseguita dai francesi con grande collaborazione popolare. I rastrellati, 4,051 bambini e 5,802 donne, furono internati a Dancy, ove le guardie erano tutte francesi.

Questo è solo un esempio. Uno dei tanti.

Francesi e polizia francese possono diventare di una ferocia che nulla ha da invidiare a quella di altri popoli tanto da loro vituperati.

Adesso se la stanno prendendo con i Gilets Jaunes.

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Molti social network stanno sistematicamente bloccando i post su questo argmento.

Non possiamo usare le parole che avremmo voluto usare.


Gilets jaunes : les regrets du policier, une mobilisation en baisse, vers un acte 21 ?

GILETS JAUNES – Le policier qui a bousculé la gilet jaune Geneviève Legay a présenté ses excuses à la septuagénaire alors que l’acte 20 des gilets jaunes a vu une baisse de la mobilisation samedi 30 mars. Retrouvez toutes les informations ici.

– Geneviève Legay était tombée, poussée par un policier, samedi 23 mars, lors de l’acte 19 des gilets jaunes à Nice. Le procureur de la République a, samedi 30 mars, reconnu qu’un membre des forces de l’ordre était bien à l’origine de la chute de la septuagénaire. Le policier incriminé a présenté ses excuses, via son avocat. Il a exprimé ses “sincères regrets”, mais a néanmoins rappelé avoir agi, durant la manifestation, sous les ordres de sa hiérarchie.

– Samedi 30 mars, l’acte 20 des gilets jaunes, marqué par des hommages à Geneviève Legay, a cependant moins mobilisé que la semaine passée. Selon le ministère de l’Intérieur, 33 700 gilets jaunes ont manifesté contre 40 500 pour l’acte 19. Les gilets jaunes, avec Le Nombre jaune, ont comptabilisé 102 713 manifestants. 

– Les gilets jaunes devraient poursuivre leur mouvement, comme l’a indiqué Éric Drouet, présent à Bordeaux, au micro de BFMTV. “Tout le mois d’avril, ça va se passer comme ça. Il y a un appel le 6 ou 7 avril à Lille, le 13 ou 14 c’est à Toulouse, ensuite le 20 ce sera de nouveau à Paris, et cætera…”, a-t-il expliqué. Sur les réseaux sociaux, un acte 21 intitulé “le carnaval des gilets jaunes” circulent, selon 20 Minutes. 

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EN DIRECT – Gilets jaunes, acte 20 : au moins une marche prévue à Paris, Bordeaux craint le pire – Europe 1

Les “gilets jaunes” se sont donné rendez-vous pour le vingtième samedi de mobilisation. Des défilés ont été annoncés à Marseille, Rennes, Caen, Rouen, Montbéliard, Strasbourg ou encore Nice. Pour cet “acte 20”, de nouvelles interdictions de manifester ont été prononcées à Paris, sur les Champs-Élysées et dans certaines villes de province. À Bordeaux, la préfecture évoque des “risques avérés de dégradations”.

Les Champs-Élysées interdits, au moins une marche prévue à Paris. Le 18 mars, après des violences et pillages survenus à loccasion du 18ème acte des “gilets jaunes” à Paris, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé linterdiction de manifester “chaque fois quil le faudra”, dans les quartiers “les plus touchés”. Ce sera à nouveau le cas sur les Champs-Élysées samedi, comme la indiqué le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner mercredi : “Jai donné des instructions extrêmement précises au préfet de police pour que la demande de manifestation sur les Champs-Élysées samedi prochain, qui nest quune provocation à de nouvelles violences, soit interdite.”

Ce samedi 30 mars, lacte 20 du mouvement des “gilets jaunes” sera une nouvelle fois marqué par de nombreuses interdictions de manifester. Le Figaro fait le point sur ce qui est déjà mis en place dans les villes. Les événements se multiplient sur les réseaux sociaux pour fédérer les “gilets jaunes” partout en France.

Au moins une marche déclarée est prévue à Paris. Le rendez-vous est fixé à 11 heures pour un départ à 13h30 de la gare de lEst en direction du Trocadéro.

Des interdictions à Avignon, Toulouse et Rouen. Plusieurs préfectures ont également annoncé des interdictions de manifester à Avignon, Saint-Etienne, Toulouse, Epinal et Rouen, pour prévenir les violences et les pillages. À Avignon, où un appel national à manifester samedi avait été lancé par des “gilets jaunes” sur les réseaux sociaux, la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9 heures à minuit, “intra-muros” et sur plusieurs axes périphériques. La gare centrale est également fermée. Le préfet du Vaucluse a évoqué “notamment la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents”.

La préfète de Normandie a quant à elle a pris un arrêté interdisant toute manifestation dans le centre-ville de Rouen, selon un périmètre identique à celui du samedi 23 mars. Cest le cas aussi à Toulouse, où la place du Capitole est interdite aux “gilets jaunes”.

À Bordeaux, lun des bastions du mouvement, des “risques avérés de dégradations et de violences” inquiètent la préfecture, qui a fait part de son intention de renforcer le dispositif de sécurité et de secours. Les commerçants du centre-ville sont appelés à “prendre des mesures de précaution particulières”, en retirant notamment de la voie publique tout ce qui peut “faire office de projectile”. La préfecture a publié les arrêtés désormais habituels dinterdiction de manifester dans une longue liste de rues et places du centre ville, encore élargie, ainsi que de transporter ou vendre toute forme de produits dartifice, carburant au détail ou autres produits inflammables.

À Avignon, un appel national à manifester a été lancé sur les réseaux sociaux. Citant “la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents”, la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9h à minuit, “intra-muros” et sur plusieurs axes périphériques.Les “gilets jaunes” ont néanmoins donné rendez-vous à midi au Palais des Papes, lieu symbolique chargé dhistoire, arguant qu”il nest pas interdit de se promener”. 

Les “gilets jaunes” dans la rue pour leur acte 20

Le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, demande lui aux habitants de “rester chez eux” et aux commerces de “baisser leur rideau” pour créer “une ville morte”. “Je suis très inquiet de ce qui pourrait se passer. On nous annonce des centaines de casseurs, de gens qui sont là pour en découdre”, a déclaré à la presse le successeur dAlain Juppé, vendredi.

Mouvements sociaux #samedi#bordeaux. La préfecture #Gironde en coordination avec @Bordeaux appelle les commerçants du centre-ville à prendre des mesures de précaution particulières au regard des risques avérés de dégradations et de violences pic.twitter.com/DBRY2eBR4p

De leur côté, la CGT Ford, avec Philippe Poutou, mais aussi plusieurs branches de SUD, ont appelé à manifester ce même samedi dans le centre-ville, devant la résidence du préfet, contre “la loi anti-casseurs” et “pour la liberté de manifester”. Par ailleurs, un “Village jaune citoyen”, rassemblement statique sous tentes, organisé depuis deux samedis en bord de Garonne, sans incident mais sans grande affluence, a de nouveau été autorisé.

Attac a appelé vendredi les “gilets jaunes” à brandir des “drapeaux de la paix” en soutien à la porte-parole de lassociation altermondialiste Geneviève Legay, poussée par un policier samedi dernier en manifestant dans un périmètre interdit. Lorganisation appelle les manifestants participant à lacte 20 des “gilets jaunes” à se munir dun drapeau arc-en-ciel, comme celui que portait Geneviève Legay quand elle a été blessée. À Nice, où les faits sétaient déroulés, les manifestants sont appelés à se rassembler à partir de 13h30 à la gare.

Après un “acte 18” particulièrement violent qui avait réuni 32.000 personnes sur lensemble du territoire, “lordre républicain a été maintenu” lors de “lacte 19” samedi dernier, sétait réjouit Christophe Castaner. Les manifestants étaient pourtant plus nombreux : 40.500, dont 5.000 à Paris. Le ministre de lIntérieur a fait savoir mercredi que 304 personnes avaient été interpellées en France à cette occasion, dont 262 ont été placées en garde à vue. La garde des Sceaux Nicole Belloubet a enfin rappelé que près de 9.000 personnes avaient été placées en garde à vue depuis le début du mouvement des “gilets jaunes” et parmi elles, environ 2.000 ont été condamnées.

Pour ce vingtième samedi de mobilisation, plusieurs préfectures ont interdit les manifestations. Des appels à se rassembler circulent, notamment à Bordeaux, Avignon, Paris, Rennes ou encore Nice.

Samedi dernier, pour lacte 19, 40.500 personnes ont manifesté en France, dont 5.000 à Paris, selon les chiffres du ministère de lIntérieur, contestés par les “gilets jaunes” dont le propre comptage a recensé 127.212 manifestants dans tout le pays.

Les  gilets jaunes  ont appelé à rester mobilisés, samedi 30 mars, pour leur vingtième journée daction contre le pouvoir, tandis que les autorités ont de nouveau interdit toute manifestation sur les Champs-Elysées et dans plusieurs villes, craignant la présence de  groupes violents .

Environ 40 500 personnes ont manifesté samedi dernier partout en France (5 000 à Paris). Au plus fort du mouvement, lors de la première journée de mobilisation le 17 novembre, les  gilets jaunes  avaient été 282 000 à manifester, selon les chiffres du ministère de lintérieur, que contestent les manifestants.

Deux manifestations et quatre rassemblements ont été déclarés, a indiqué la PP dans un communiqué, sans préciser les lieux. Elle craint néanmoins “des déambulations erratiques” ou des “cortèges sauvages” lors de leurs dispersions.

Dans le Sud-Ouest, Bordeaux, devenue au fil des semaines lun des bastions du mouvement social, apparaît comme un point de convergence, avec notamment un appel aux  gilets jaunes  de Toulouse à se joindre aux manifestations. La préfecture de la Gironde redoute la présence de  certains groupes, violents et très déterminés , malgré linterdiction de manifester dans de nombreuses rues et places du centre-ville.

Le maire, Nicolas Florian (les Républicains), na pas caché vendredi son inquiétude et a décrété Bordeaux  ville morte  samedi, en demandant aux habitants de  rester chez eux  et aux commerces de  baisser leur rideau .  Je suis très inquiet de ce qui pourrait se passer. On nous annonce des centaines de casseurs, de gens qui sont là pour en découdre , a-t-il déclaré.

Dans une vidéo diffusée jeudi soir sur les réseaux sociaux, lune des figures des  gilets jaunes , Eric Drouet, a indiqué quil serait  sûrement  dans la capitale girondine.  Samedi tous à Bordeaux ? Pour ceux qui peuvent oui , a-t-il lancé. Ce chauffeur routier de Seine-et-Marne a été condamné vendredi à 2 000 euros damende, dont 500 avec sursis, pour  organisation de manifestations sans autorisation préalable , les 22 décembre et 2 janvier. Son avocat a annoncé quil allait faire appel.

Un appel national à manifester samedi dans la ville du Sud-Est a été lancé sur les réseaux sociaux. Citant  la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents , la préfecture du Vaucluse a interdit tout rassemblement ou manifestation du mouvement de 9 heures à minuit,  intra-muros  et sur plusieurs axes périphériques.

Le préfet du Vaucluse, Bertrand Gaume, évoque  les appels à une manifestation nationale, relayés par les réseaux sociaux, et notamment la présence prévisible de personnes appartenant à des groupes activistes violents . Il souhaite en particulier protéger le Palais des papes,  lieu symbolique qui demeure ainsi sensible . Les  gilets jaunes  ont néanmoins donné rendez-vous à midi au Palais des papes, arguant qu il nest pas interdit de se promener .

A Paris, de crainte de nouvelles scènes de violences et de saccages, les manifestations ont de nouveau été interdites sur les Champs-Elysées et la place de lEtoile, ainsi que dans un vaste périmètre comprenant lElysée et lAssemblée nationale. Des appels à se rassembler place du Châtelet ou gare de lEst en fin de matinée pour rallier la place du Trocadéro circulent malgré tout sur Internet.

Le ministre de lintérieur, Christophe Castaner, a estimé mercredi que la manifestation envisagée sur les Champs-Elysées dans le cadre de lacte XX des  gilets jaunes  nétait  quune provocation à de nouvelles violences . Lobjectif est déviter que le scénario du 16 mars ne se reproduise, a souligné le ministre. Ce 18e samedi de manifestation avait été marqué par de violents heurts et dimportants dégâts matériels sur les Champs-Elysées. Dans la foulée, lexécutif avait renforcé son dispositif. Lors de lacte XIX du mouvement, le 23 mars, le défilé parisien sest déroulé sans heurts majeurs.

A Saint-Etienne, Epinal et Rouen, les préfectures ont également interdit les manifestations pour prévenir violences et pillages. Des manifestations ont été annoncées à Marseille, Rennes, Caen, Rouen, Montbéliard (Doubs), Strasbourg ou encore Nice.

Attac a par ailleurs appelé les  gilets jaunes  à brandir des drapeaux arc-en-ciel, en soutien à la porte-parole de lassociation altermondialiste Geneviève Legay, 73 ans, qui a violemment chuté dans une charge des forces de lordre en manifestant dans un périmètre interdit à Nice.

Des appels à bloquer certaines usines darmement ou qui fournissent des  produits de maintien de lordre  ont été lancés. Parmi les cibles, la Poudrerie à Pont-de-Buis, dans le Finistère, un site classé Seveso (installation présentant des risques industriels majeurs devant respecter des exigences de sûreté), ou lusine darmement Alsetex dans la Sarthe. Dans la Loire, lusine Verney-Carron, où étaient conçus – ce nest plus le cas – les Flash-Ball, est également dans le viseur de certains  gilets jaunes .

Devant des enfants dune école à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), le président de la République, Emmanuel Macron, a affirmé jeudi quil avait  compris le message .  Et jai envie de répondre  à ceux qui  ne sont pas violents , a déclaré Emmanuel Macron. Les casseurs,  ce sont les gilets jaunes que je naime pas , a-t-il ajouté, souhaitant que les manifestations se terminent au plus vite.

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Zuzana Caputova eletta presidente della Slovakia.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-31.

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Nessuno se ne era accorto. Dai fatti si sarebbe detto l’opposto.


Mrs Zuzana Caputova è stata eletta presidente della Slovakia conquistandosi il 58% dei suffragi: una vittoria chiara e netta.

Se è vero che la carica presidenziale in Slovakia sia in gran parte rappresentativa, sarebbe altrettanto vero ponderare con grande cura il contesto in cui tale elezione si è svolta e la personalità della neo-presidente.

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La Slovakia negli ultimi anni è andata incontro a quel fenomeno di parcellizzazione del quadro politico che sta caratterizzando tutta l’Europa. I partiti tradizionali non richiamano più a lungo Elettori ed i partiti nuovi sulla scena non riescono ancora ad imporsi. Da questo punto di vista la vittoria di Mrs Zuzana Caputova potrebbe essere interpretata come il segno dell’emersione di un partito che possa raggiungere una maggioranza governativa senza dover scendere a compromessi con troppi altri partiti di una coalizione più obbligata che desiderata. Sempre da questa ottica, la chiarezza politica fa aggio sulle tesi propugnate: il chaos partitico è quasi immancabilmente foriero di severi vulnus alla democrazia.

Questa candidatura andata a buon fine ricorda, mutatis mutandis, l’irrompere sul proscenio politico di Mr Macron. In questa fase storica è diventato concretamente possibile che un nuovo partito e nuovi volti possano imporsi fino a conseguire anche la maggioranza. Il fenomeno sembrerebbe essere più ascrivibile al tracollo dei partiti tradizionali che a veementi capacità demagogiche delle nuove formazioni: l’Elettore vuole vedere volti nuovi e sentirsi proporre nuovi traguardi.

Altrettanto sicuramente l’Elettorato, e non solo quello slovacco, sente impellente la necessità di uomini politici ragionevolmente immuni dai fenomeni di corruzione che purtroppo sono stati un fatto costante in questa Europa negli ultimi lustri. Questo concetto potrebbe anche essere esteso. Un certo quale grado di corruzione è sempre insito nella gestione del potere: diventa problema severo quando travalica i limiti del sano buon senso e, soprattutto, quando dalle alte sfere diventa pessima abitudine della minutaglia politica ed amministrativa. L’Elettore medio sembrerebbe essere molto più tollerante verso un governante un po’ troppo spigliato piuttosto che nei confronti del vigile urbano che esige la tangente per non dare le multe di divieto di sosta. In altri termini, conta più il grado di percezione della corruzione che la sua reale entità.

In Slovakia si era assistito anche a fenomeno di rara gravità, quali l’assassinio di Mr Jan Kuciak, un reporter. Al momento, mandanti ed esecutori non sono ancora stati identificati in modo inequivocabile, e ciascuna fazione ne addossa la colpa alle altre. Fatto sta che gli Elettori proprio non ne vogliono più sapere di vivere in una collettività ove sia possibile l’omicidio politico.

Da ultimo, ma non certo per ultimo, si dovrebbe far notare la grande differenza che intercorre tra la conquista ed il mantenimento del potere. Il Macbeth di Shakespeare illustra ad arte questo problema. L’esperienza italiana del M5S  dovrebbe insegnare. Al momento, in questa particolare Europa, è abbastanza facile coagulare consensi attorno a degli slogan che soddisfino visceralmente l’Elettorato, ma una formazione politica che si contraddistingua per i ‘NO’ e per le dichiarazioni utopiche può forse raggiungere il potere, ma non riesce a mantenerlo: si disgrega rapidamente. Non solo. Per governare serve non solo il vasto consenso popolare, ma anche la disponibilità di persone che siano in grado di ricoprire tutta la sfaccettatura di governo e sottogoverno che la formazione politica deve occupare e dar significato. Se è facile proporsi come ‘anticorruzione’ è terribilmente difficile agire da elementi isolati, senza il pieno governo dell’apparato burocratico dello stato. Gli Elettori conferiscono un mandato, ma sono anche molto esigenti nell’esigere che esso sia portato a buon fine.

Se sicuramente la Caputova può al momento contare su solidi appoggi in sede dell’Unione Europea, altrettanto sicuramente è ancora debole patria e nulla vieta di pensare che con le prossime elezioni europee le vengano a mancare gli appoggi internazionali.

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Vedremo come si comporterà Mrs Zuzana Caputova nel suo nuovo ruolo di presidente dello stato.

Se questa elezione costituisce sicuramente un valido precedente, altrettanto sicuramente si dovrebbe tener conto di altri fenomeni in atto in questa Europa dilaniata dal travaglio delle prossime elezioni europee.

Romania. Arrestata Laura Kövesi, candidata di Juncker a capo della Procura Europea.

Il caso della Kövesi non riguarda soltanto i fatti interni della Romania, bensì gli equilibri fluttuanti all’interno dell’Unione Europea e, più in generale, della situazione politica mondiale.

Se nulla vieta di pensare che l’elezione di Mrs Zuzana Caputova sia l’inizio di un rinnovamento, nulla vieterebbe di pensare che anche l’arresto della Kövesi sia solo il primo di una lunga lista.

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Ansa. 2019-03-31. Slovacchia: Zuzana Caputova presidente

Comprensibilità, cordialità, affidabilità, capacità di evitare conflitti: queste le caratteristiche che hanno portato Zuzana Caputova, fino a poco tempo fa poco nota all’opinione pubblica, ad essere eletta presidente della Slovacchia.

“Sono felice del risultato – ha detto Caputova, dopo aver ringraziato i suoi elettori – perché si vede che nella politica si può entrare con opinioni proprie e la fiducia si può conquistare anche senza linguaggio aggressivo e colpi bassi. L’onestà nella politica può essere la nostra forza”. 

La 45enne, ex vicepresidente del piccolo partito non governativo ‘Slovacchia progressista’, è entrata in politica nel 2017 dopo la lotta durata anni contro una discarica illegale a Pezinok che l’ha messa contro gli uomini al potere e imprenditori controversi.

Nel ballottaggio, Caputova ha vinto con il 58% dei consensi sull’eurodeputato Maros Sefcovic, che si è fermato al 42% e ha riconosciuto la vittoria della avversaria. L’affluenza alle urne è stata del 41,8%.

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Bbc. 2019-03-31. Zuzana Caputova becomes Slovakia’s first female president

Anti-corruption candidate Zuzana Caputova has won Slovakia’s presidential election, making her the country’s first female head of state.

Ms Caputova, who has almost no political experience, defeated high-profile diplomat Maros Sefcovic, nominated by the governing party, in a second round run-off vote.

She framed the election as a struggle between good and evil.

The election follows the murder of an investigative journalist last year.

Jan Kuciak was looking into links between politicians and organised crime when he was shot alongside his fiancée in February 2018.

Ms Caputova cited Mr Kuciak’s death as one of the reasons she decided to run for president, which is a largely ceremonial role.

With almost all votes counted, she has won about 58% to Mr Sefcovic’s 42%.

She gained prominence as a lawyer, when she led a case against an illegal landfill lasting 14 years.

Aged 45, a divorcee and mother of two, she is a member of the liberal Progressive Slovakia party, which has no seats in parliament.

In a country where same-sex marriage and adoption is not yet legal, her liberal views promote LGBTQ+ rights.

Anti-corruption candidate leads Slovak poll

The political novice bucking Europe’s populist trend

The opponent she defeated, Mr Sefcovic, is vice president of the European Commission.

He was nominated by the ruling Smer-SD party, which is led by Robert Fico, who was forced to resign as prime minister following the Kuciak murder.

In the first voting round, Ms Caputova won 40% of the vote, with Mr Sefcovic gaining less than 19%.

Pubblicato in: Devoluzione socialismo, Ong - Ngo, Stati Uniti, Trump

Trump. Interrotti i fondi alle ngo estere pro aborto.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-31.

Neonato 008

La reazione dei liberal democratici è ben sintetizzata da codesta frase:

«The GOP is a psychotic party with deranged goals and no shame, and it must be destroyed.»

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«What is the ‘global gag rule’?

The rule, otherwise known as the Mexico City policy, requires NGOs to certify that they will not perform or promote abortions anywhere in the world as a condition for receiving US family planning funds. Every Republican president since 1985 has implemented it. But in 2017, Donald Trump adopted a stringent version of the rule, under which NGOs that refuse to sign will be refused all health assistance, including for HIV, primary care, nutrition, tuberculosis and malaria programs. As much as $8bn in US funding could be affected – money that developing world health budgets can ill afford to do without.»

Emergono alcune domande.

– Su quali basi la donna avrebbe il diritto di sopprimere il frutto del concepimento?

– Se per concepire un figlio servono sia il maschio sia la femmina, perché questa decisione dovrebbe essere solo appannaggio di quest’ultima?

– I diritti del padre che volesse far vivere il proprio figlio dove sarebbero finiti?

– Perché lo stato dovrebbe finanziare la soppressione di una vita invece di contribuire al suo allevamento?

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Trump admin expands ban on foreign aid for abortion services

«Sen. Jeanne Shaheen, D-N.H., urged congressional leadership to vote on legislation to revoke the Mexico City policy. ….

The Trump administration is expanding a ban on U.S. aid to foreign groups that promote or provide abortions to include those who support others who do, Secretary of State Mike Pompeo announced Tuesday.

“We will enforce a strict prohibition on back-door funding schemes and end runs around our policy,” Pompeo said. “American taxpayer dollars will not be used to underwrite abortions.”

The Mexico City policy, named for the city where it was first announced, requires foreign non-governmental organizations to certify that they do not perform or promote abortion as a part of family planning programs in order to receive U.S. funds.

Pompeo said the ban will now extend to those foreign NGOs that provide financial support to other groups who provide abortion services or counseling. ….

The U.S. currently provides $9 billion in aid to global health programs, and Pompeo said assistance would remain at the same level.

“This administration has shown that we can continue to meet our critical global health goals, including providing health care for women, while refusing to subsidize the killing of unborn babies,” he said.»

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Trump Administration Dramatically Expands Global Gag Rule on Abortion

«Secretary of State Mike Pompeo announced today that the Trump administration is expanding its global gag rule on abortion. Instead of merely banning funds for non-governmental organizations (NGOs) that “perform or actively promote” abortion, Pompeo said, the government will now “refuse to provide assistance to foreign NGOs that give financial support to other foreign groups” that provide abortion—or, as he put it, groups in the “global abortion industry.” ….

The GOP is a psychotic party with deranged goals and no shame, and it must be destroyed.»

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Trump expands global gag rule that blocks US aid for abortion groups

«The Trump administration has expanded its ban on funding for groups that conduct abortions or advocate abortion rights, known as the global gag rule, and has also cut funding to the Organisation of American States for that reason.

The new policy was announced on Tuesday by the secretary of state, Mike Pompeo, who declared: “This is decent. This is right. I am proud to serve in an administration that protects the least among us.”

The Trump administration has already expanded the reach of the funding ban which dates back to the Reagan administration, to apply to all US healthcare assistance, totalling about $6bn.

The extension of the policy announced by Pompeo would not only cut funding to foreign non-governmental organisations directly involved in abortions or abortion rights advocacy, but also those who fund or support other groups which provide or discuss abortion.»

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Deutsche Welle. 2019-03-27. US extends foreign aid ban for NGOs supporting abortion

The US is toughening a policy denying funding to foreign NGOs that perform or promote abortions. Secretary of State Mike Pompeo said the US refused to “subsidize the killing of unborn babies.”

US Secretary of State Mike Pompeo on Tuesday announced that the US had expanded its restriction on foreign aid for non-governmental organizations that support abortions or work with groups that help women access the medical service.

“We can continue to meet our critical global health goals,” Pompeo said. “While refusing to subsidize the killing of unborn babies.” He announced new limitations on the use of federal government funds.

“We will refuse to provide assistance to foreign NGOs that give financial support to other foreign groups in the global abortion industry,” Pompeo said.

Restriction of ‘backdoor funding schemes’

Pompeo said that the new restrictions would “enforce a strict prohibition on backdoor funding schemes and end runs around our policy,” adding that “American taxpayer dollars will not be used to underwrite abortions.”

The Secretary also said the US would cut some assistance to the Organization of America States (OAS) for allegedly lobbying for abortion availability in the Western Hemisphere, but it was unclear how much this would be.

“The institutions of the OAS should be focused on the crises in Cuba, Nicaragua and in Venezuela and not advancing the pro-abortion cause,” Pompeo said.

The changes are an expansion of the so-called “Mexico City policy,” which was first established under President Ronald Reagan but was rescinded by subsequent Democrat administrations.

Just days after taking office in 2017, President Donald Trump reinstated the policy and expanded it to include not only reproductive health programs, but all health programs.

Pompeo denies funding cuts hurt maternal healthcare

Critics of the policy call it the “global gag rule” and say it hurts reproductive and maternal health care in developing nations.

Pompeo denied that and said the US would continue to be a leader in such aid.

Critics have also said that not only does it limit what organizations can do with their own money, but it places restrictions on the types of conversations health care providers can have with patients.

In January last year, one year after Trump announced the initial funding cuts, Marie Stopes International, an NGO focused on providing contraception and safe abortions, estimated the funding gap would result in 2.5 million unintended pregnancies, 870,000 unsafe abortions, 6,900 avoidable maternal deaths and a €125-million ($141-million) increase in direct healthcare costs.

Human Rights Watch warned last year that Trump was applying the rule not only to the tens of millions of dollars the US gives to family planning programs, but also to the more than $8 billion the US donates to global health issues.

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Paesi europei dovranno produrre ‘German free products’. Germany is out.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-31.

Mendicanti 012 Pietr Brueghel. Ciechi che guidano ciechi. Louvre

Sotto il cancellierato Merkel la Germania ha mostrato ripetutamente di non voler avere contati politici e commerciali con i paesi che non si siano adeguati ai suoi standard di ‘human rights’ e, più in generale, alla sua Weltanschauung.

Diciamo come questo modo di pensare non attiri certo nuove amicizie e sottomini quelli esistenti.

Clamoroso è stato l’embargo nei confronti dell’Arabia Saudita.

Germany rebuffs UK call to lift ban on arms exports to Saudi Arabia

Germany’s Angela Merkel makes arms export pact with France

German export policies threaten European defense projects: French ambassador

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Frau Merkel mette spesso in atto una serie di misure politiche apparentemente contrastanti.

Usualmente assume la veste di una puritana immarcescibile: non si parla, non si commercia, non si tratta con quanti non aderiscano alla sua Weltanschauung, alla sua scala valoriale, che vorrebbe imporre a tutto il mondo.

Ma ogni tanto si autoassolve per aver fatto alcuni peccatucci:

Russia. Yamal. Francia e Germania con il muso nella greppia delle sanzioni.

Il Nord Stream 2 prosegue nonostante che la Russia sia stata coperta di sanzioni, tanto per fare un esempio.

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Il problema diventa però più complesso ancora quando la Germania vieta alle nazioni, con le quali aveva collaborato con progetti congiunti, di esportare sistemi di arma che contengano tecnologia tedesca.

«Germany manufactures key components of European defense projects, amplifying the effect of its export bans. Britain’s foreign secretary warned that the Saudi arms export ban damages common European defense policy.»

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«Prior to the meeting, German magazine Der Spiegel reported that Hunt had sent a letter to Maas on February 7 warning him that Germany’s ban undermined common European defense projects and the ability of NATO allies to fulfill commitments»

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«Germany decided in November to stop arms exports to Saudi Arabia  — one of the world’s largest weapons markets — after the assassination of Saudi journalist Jamal Khashoggi at the kingdom’s consulate in Istanbul.»

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«Germany accounts for a small fraction of Saudi weapons imports, but it makes vital components for other countries’ arms industries to fulfill contracts.»

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«In the letter seen by Der Spiegel, Hunt said British defense firms would not be able to fulfil several contracts with Riyadh, including the delivery of Eurofighter Typhoon and the Tornado fighter jet. Both are made with parts produced by Germany’s arms industry.»

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«It is imperative that you immediately remove major European defense projects such as the Eurofighter and the Tornado from the arms embargo, …. a loss of confidence in the credibility of Germany as a partner»

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«This letter shows how Germany’s arms export practices are costing it the ability to partner with its closest European allies»

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«Germany’s unilateral arms export policy was damaging plans for a common European defense policy and undermining the arms industries of NATO allies.»

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«for example, helicopters, the German side gives itself the right to, for example, block the sale of a French helicopter»

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«the company might need to develop “German-free products” in the future»

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Due sono i punti sensibili:

«a loss of confidence in the credibility of Germany as a partner …. practices are costing it the ability to partner with its closest European allies»

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«to develop “German-free products”»

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Non tutti condividono la pulsione tedesca al suicidio.

Più la Germania di Frau Merkel si erge a paladina della propria scala valoriale, peraltro solo da lei condivisa, e meno riesce a proporla agli altri e si isola sempre più profondamente, anche a costo di alienarsi i pochi amici internazionali che le sono rimasti.

La perdita di credibilità è forse l’aspetto peggiore: ci si mette una vita a costruirsi l’immagine di persona affidabile, ma bastano pochi istanti per perderla definitivamente.

Che poi inglesi e francesi convengano sulla necessità di costruire “German-free products” la conta davvero lunga.

Infine l’aspetto più grottesco che tragicomico è quanto il popolo tedesco non riesca a comprendere cosa stia facendo Frau Merkel a suo danno.

Pubblicato in: Cina, Commercio, Geopolitica Africa

Cina penetra economicamente l’Africa subsahariana.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-30.

Cina

Cina. Consolida il suo impero in Africa. [2016-11-05]

«Se negli anni sessanta l’Occidente rendeva conto di oltre il 90% del pil mondiale, ad oggi supera a stento il 40%: paesi allora miseri sono emersi economicamente ed adesso sono potenze economiche mondiale o, almeno, locoregionali. ….

Stiamo assistendo al crollo della visione occidentale di tentare di integrare obtorto collo le altre realtà politiche, sociali ed economiche usando la sola leva economica. ….

Il nodo è che i popoli sono attaccati al loro retaggio religioso, storico, culturale e sociale in modo ben più radicato e profondo di quanto non possa apparire ad un’analisi superficiale. ….

In Cina Deng Xioaping ha fatto transitare il Pcc in una risorta scuola mandarinica. ….»

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«South Africa is the only country on the continent to have legalised gay marriage. Most African countries have made it illegal to be gay or lesbian»

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«China’s popularity in Africa is strong. Its policy of not linking aid and investments to human rights and good governance has made Beijing many friends on the continent, beyond its authoritarian governments»

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Cina ed Africa. I rapporti collaborativi si stanno consolidando.

«La ricetta cinese è di estrema semplicità: mentre l’Occidente condiziona i rapporti economici all’accettazione della propria Weltanschauung, la Cina molto pianamente accetta trattative alla pari, senza imporre condizioni che mutino i costumi dei popoli. Solo per fare un esempio, il suffragio universale vige quasi esclusivamente in Occidente, e così come la visione di una società lgbt, del tutto aliena a quella africana.»

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La seconda grande differenza tra Occidente e Cina risiede nel fatto che quest’ultima è da millenni abituata a pensare in termini strategici, ossia con piani di lungo termine, sull’arco dei decenni. L’occidentale giudica su quanto guadagna ora, il cinese su quanto guadagnerà domani.

Comprendere a fondo queste due differenze consente di capire appieno cosa stia succedendo.

Mentre per l’Occidente l’Africa subsahariana è un posto desolatamente misero da cui portar via quante più risorse maturali sia possibile, per la Cina è invece una zona abbandonata dall’Occidente ma destinata a crescere e svilupparsi: e ciò è utile che avvenga sotto l’egida cinese. Ragionamento analogo per altre parti del mondo: l’obiettivo di lungo termine è quello di rinchiudere l’Occidente entro i suoi confini naturali.

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«Le esportazioni di alcuni importanti Paesi dell’Africa subsahariana dipendono dagli alti e bassi del Paese asiatico»

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«A prima vista è un bene, ma a lungo andare ciò significa che Pechino può influenzare a suo piacimento l’andamento economico di intere nazioni»

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«Mauritania, Gambia, Eritrea, Sud Sudan, Gabon, Congo, Repubblica democratica del Congo, Angola e Zambia: le loro esportazioni africane in Cina pesano per il 30% sul totale»

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«Sempre in Africa subsahariana gli Stati con un export verso la Cina compreso fra il 15 e il 30% sono Guinea, Sierra Leone, Repubblica Centrafricana e persino il ricco Sudafrica»

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«il gruppo composto da Ghana, Camerun, Chad, Tanzania e Madagascar al 5-10%.»

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Se si riuscisse a ragionare in termini strategici, si dovrebbe concludere che nel volgere di una generazione l’Africa subsahariana sarà intimamente interconnessa commercialmente con la Cina da formare un unico blocco politico.

Questo dovrebbe aprire alla Cina futuri mercati di miliardi di persone in sistemi economici emergenti. Si pensi ad una Cina da quattro miliardi e più di persone.


Pechino assorbe il 30% dell’export di 9 Paesi subsahariani.

L’Europa farà la fine dell’Africa? Nessun allarmismo, sono i numeri che parlano. Le esportazioni di alcuni importanti Paesi dell’Africa subsahariana dipendono dagli alti e bassi del Paese asiatico. A prima vista è un bene, ma a lungo andare ciò significa che Pechino può influenzare a suo piacimento l’andamento economico di intere nazioni.

Le esportazioni africane in Cina

La cartina sopra mostra quanto pesano le esportazioni africane in Cina per ciascun Paese africano, calcolate in percentuale rispetto all’export complessivo. Guardiamo Mauritania, Gambia, Eritrea, Sud Sudan, Gabon, Congo, Repubblica democratica del Congo, Angola e Zambia: le loro esportazioni africane in Cina pesano per il 30% sul totale. Ciò significa che se domani Pechino decidesse di interrompere i rapporti commerciali, questi Paesi non saprebbero più a chi vendere un terzo delle proprie merci. Una condizione di subalternità che inevitabilmente ne influenza le politiche economiche e gli accordi strategici.

Sempre in Africa subsahariana gli Stati con un export verso la Cina compreso fra il 15 e il 30% sono Guinea, Sierra Leone, Repubblica Centrafricana e persino il ricco Sudafrica. Poi ci sono Niger, Sudan, Etiopia e Mozambico, tutti al 10-15% e il gruppo composto da Ghana, Camerun, Chad, Tanzania e Madagascar al 5-10%. Il Madagascar si è “salvato” dall’influenza cinese anche perché è una specie di “colonia” americana, come Truenumbers ha spiegato in questo articolo. Infine ci sono quei Paesi che hanno mantenuto le esportazioni verso il Dragone inferiori al 5% (è il caso di quelli che si affacciano sul Mediterraneo).

Il neocolonialismo cinese

Ma c’è un altro modo attraverso il quale la Cina si sta “comprando” l’Africa. Mentre gli investimenti statunitensi ed europei nel Paese in Africa sono spesso subordinati alla realizzazione di riforme nel campo dei diritti umani e della democrazia, la Cina non pone condizioni e, in cambio dello sfruttamento delle risorse presenti sul suolo africano, Pechino mette sul piatto miliardi di dollari in infrastrutture, scuole, ospedali, investimenti industriali. Un sistema che però ha creato una vera e propria dipendenza commerciale. Lo possiamo chiamare neocolonialismo?

Pubblicato in: Devoluzione socialismo, Religioni

Pulsione ossessiva a farsi i fatti degli altri. Il caso del Brunei.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-30.

Femminismo Maschilismo

Il Sultanato del Brunei è situato sull’isola del Borneo, nel sud-est asiatico. Con l’eccezione della costa affacciata sul Mar Cinese Meridionale, confina completamente con la Malaysia. Il 66% della popolazione è malese e l’11% cinese. L’Islam Sunnita è religione ufficiale dello stato ed è praticato dal 67% della popolazione: gli islamici ufficiali sono l’82.7%. Il resto in grande maggioranza è buddista, con piccole minoranze cristiane. Il sultano del Brunei è contemporaneamente capo dello Stato, capo del governo, ministro della Difesa e delle Finanze: è una monarchia assoluta.

Il pil procapite era 47,7165 Usd nel 2013, e scese fino a 26.968 Usd nel 2016: per poi risalire fino a 28,290 Usd. È una cifra ragguardevole, tenendo conto del baso costo della vita.

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Come molti altri stati mussulmani, non solo la Sharia è punto di riferimento giuridico, etico e morale, ma costituisce anche legge per lo stato.

La Sharia regola virtualmente tutti gli aspetti etici e morali e con il 3 aprile la sua osservanza entrerà nel codice penale.

Non stupisce che l’Occidente, meglio la sua componente liberal, si dimostri scandalizzata solo di alcune normative in campo sessuale.

«Il Brunei …. negli ultimi anni ha adottato una forma più conservatrice di Islam»

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«L’alcol è già vietato in Brunei e ci sono multe e condanne per chi non va alla preghiera il venerdì»

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Gay sex and adultery will be punishable by stoning to death and thieves will be amputated under ‘vicious’ new Sharia laws brought in by Brunei

– «Brunei already has Sharia law with homosexuality punishable with ten years’ jail

Under new laws from next week gay people could be whipped or stoned to death

Muslims found guilty of adultery, sodomy and rape could also be put to death

Amnesty branded laws ‘vicious’ and called for international pressure on Brunei

Brunei could start whipping or stoning gay people to death next week when strict new laws are introduced, human rights groups have warned.  

The tiny oil-rich nation already implements Sharia laws, with homosexuality punishable with up to ten years in prison.

But from the start of next month the government plans to amend the penal code to mean LGBT people and adulterers could be stoned to death, with thieves facing having hands or feet amputated.»

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Brunei Shariah law applies death sentence for homosexuality

«Rights groups are outraged as the Brunei government has announced additions to its Islamic penal code, including death by stoning and whipping. DW spoke with human rights activist Matthew Woolfe about the consequences.»

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Quando sta accadendo ripropone domande alle quali alla fine è necessario dare una qualche risposta soddisfacente.

– La dottrina dell’ideologia liberal postula l’esistenza di un relativismo etico, ossia non esisterebbe la ‘etica’, bensì sussisterebbero le ‘etiche’. Ma se esistono le ‘etiche’ ciò implica che siano tra di esse differenti. Rimarrebbe quindi alquanto difficile scandalizzarsi che altri non condividano i propri criteri etici: sarebbe soppressa la pluralità.

– Se i liberal sono scandalizzati dall’etica mussulmana, i mussulmani sono scandalizzati da quella liberal. Il problema emerge quando una componente vuole imporre la propria visione agli altri: una cosa è proporre ed una totalmente differente è l’imporre.

– Chi nell’attuale mondo occidentale proclamasse che l’omosessualità sia una patologia psichiatrica, oppure che sia una perversione che dovrebbe rientrare nel codice penale, come era un tempo, sarebbe immediatamente portato in giudizio e condannato. Per qual motivo allora si dovrebbe proibire ai mussulmani di considerare l’omosessualità un peccato prima ancora che un reato, e di punirlo di conseguenza?

– Chi mai sarebbe Amnesty International ed in base a quale diritto vorrebbe imporre la propria visione al Brunei?

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Una cosa è il non condividere una qualche visione di vita, ed una totalmente differente è denigrarla ovvero combatterla per imporre la propria.

Forse che il Brunei non sia libero di seguire la religione che voglia e di applicarne di conseguenza i canoni etici e morali?

Questa volontà impositiva è l’elemento per cui l’ideologia liberal non è riuscita ad imporsi: ci si guadagna consensi proponendo ed argomentando, non imponendo.

Ed il problema diventa allora banale: quelli che i liberal denominano ‘human right’ non sono tali per il resto del mondo.

Nota.

Come può sussistere il relativismo etico e morale se i liberal si considerano depositari di una verità assoluta?


Ansa. 2019-03-28. Brunei, lapidazione per omosessuali e adulteri

Dal 3 aprile in Brunei omosessuali e adulteri rischiano la lapidazione: il piccolo Stato islamico ha introdotto la pena coranica come parte dell’attuazione, fortemente criticata, di un nuovo codice penale basato sulla sharia. Lo riferisce il Guardian. Dalla prossima settimana, gli individui nel piccolo regno sud-est asiatico saranno dunque soggetti a una nuova serie di leggi draconiane, che includono anche l’amputazione di una mano e di un piede per il reato di furto.

Il Brunei, che negli ultimi anni ha adottato una forma più conservatrice di Islam, ha annunciato nel 2014 l’intenzione di introdurre la sharia, il sistema legale islamico che impone severe pene corporali: una direttiva del sultano del Brunei, che è uno dei leader più ricchi del mondo con una ricchezza personale di circa 20 miliardi di dollari e siede sul trono dal 1967.

L’alcol è già vietato in Brunei e ci sono multe e condanne per chi non va alla preghiera il venerdì. La legge basata sulla sharia si applicherà solo ai musulmani, che costituiscono circa i due terzi della popolazione. L’annuncio del nuovo codice penale è stato accolto con sgomento dai gruppi per i diritti umani. Amnesty International ha esortato il Brunei a “fermare immediatamente” l’attuazione delle nuove sanzioni, definite “profondamente sbagliate”. Alcune delle fattispecie, sottolinea l’ong internazionale, “non dovrebbero nemmeno essere considerati reati, compresi i rapporti consensuali tra adulti dello stesso sesso”.

Pubblicato in: Devoluzione socialismo, Unione Europea

EU. Il cambio della guardia durerà fino a novembre. Un anno critico.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-30.

Gatto in Biblioteca

Quanto l’Unione Europea sia stata eretta in modo complesso e complicato è attestato dalle 170,000 pagine che racchiudono i trattati, le leggi ed i regolamenti, le circolari attuative e via quant’altro. L’Unione Europea non ha una sua propria costituzione. Il 2019 dovrebbe portare grandi mutazioni, se non altro a livello di rinnovo della dirigenza. Sarà un processo lungo e complesso, il cui esito è al momento impredicibile.

«The four most powerful EU institutions – Commission, Parliament, Council and Central Bank will all have new leaders in the coming ten months»

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Consiglio Europeo.

Il Consiglio europeo è un organismo collettivo che definisce “le priorità e gli indirizzi politici” generali dell’Unione europea ed esamina i problemi del processo di integrazione.

Comprende i capi di stato o di governo degli Stati membri dell’UE, con il presidente del Consiglio europeo ed il presidente della Commissione europea.

Con il Trattato di Lisbona, entrato in vigore il 1º dicembre 2009, è una delle istituzioni dell’Unione europea e ha un presidente, eletto per due anni e mezzo.

La procedura di nomina del presidente del Consiglio europeo è indicata dall’art. 15 comma 5 del Trattato di Maastricht, secondo cui egli viene eletto a maggioranza qualificata dal Consiglio europeo.

«A seconda dell’argomento discusso, il Consiglio dell’UE decide:

– a maggioranza semplice (con il voto favorevole di 15 Stati membri)

– a maggioranza qualificata (con il voto favorevole del 55% degli Stati membri, che rappresentino almeno il 65% della popolazione dell’UE)

– all’unanimità (con la totalità dei voti a favore)

Come funzionano i vari sistemi di voto al Consiglio?

Il Consiglio può votare solo se è presente la maggioranza dei membri. Ogni membro del Consiglio può ricevere delega da uno solo degli altri membri.

Il Consiglio può procedere alla votazione su un atto legislativo 8 settimane dopo che il progetto di atto è stato trasmesso ai parlamenti nazionali per esame. I parlamenti nazionali devono decidere se il progetto di atto rispetta il principio di sussidiarietà. Una votazione in tempi più rapidi è possibile solo in particolari casi urgenti.» [Consiglio Europeo]

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«Il Consiglio deve votare all’unanimità su una serie di questioni considerate sensibili dagli Stati membri. Ad esempio:

– politica estera e di sicurezza comune (esclusi alcuni casi ben definiti che richiedono la maggioranza qualificata, quali ad es. la nomina di un rappresentante speciale);

– cittadinanza (concessione di nuovi diritti ai cittadini UE);

– adesione all’UE;

– armonizzazione della legislazione nazionale in materia di imposte indirette;

– finanze UE (risorse proprie, quadro finanziario pluriennale);

– alcune disposizioni in materia di giustizia e affari interni (Procura europea, diritto di famiglia, cooperazione di polizia a livello operativo, ecc.);

– armonizzazione della legislazione nazionale in materia di sicurezza sociale e protezione sociale.» [Consiglio Europeo]

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«With national elections due in eight EU member states this year the current EPP dominance of the council may not last long enough to secure one from this party’s ranks to replace Tusk. (It takes 72 percent of the countries, representing 65 percent of the population, to elect a new president of the council.)

National elections are expected in nine EU member states later this year; Estonia (March 2019), Finland and Spain (April 2019), Belgium and Lithuania (May 2019), Denmark (May or June 2019), Greece and Portugal (October 2019) and Poland (before November 2019).»

Nel corso del 2019 si terranno elezioni politiche in otto stati dell’Unione Europea: ovviamente i nuovi schieramenti politici potrebbero anche essere molto differenti da quelli passati.

Potrebbe essere anche molto difficile raggiungere la maggioranza del 72% degli stati che rappresentino almeno il 65% della popolazione: nessuno si dovrebbe stupire quindi se il nominativo alla fine prescelto fosse frutto di compromessi più o meno consistenti.

Non solo. La unanimità è richiesta per deliberare su temi sensibili. Tra questi finanze e giustizia sono punti cardini. In questo caso, il voto contrario equivale ad un veto.

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Commissione Europea.

«La Commissione europea è il braccio esecutivo politicamente indipendente dell’UE. È l’unico organo cui compete redigere le proposte di nuovi atti legislativi europei. Inoltre, attua le decisioni del Parlamento europeo e del Consiglio dell’UE.

La Commissione è l’unica istituzione dell’UE a presentare al Parlamento europeo e al Consiglio disposizioni legislative.

Composizione

La guida politica è esercitata da un gruppo di 28 commissari (uno per ciascun paese dell’UE) sotto la direzione del presidente della Commissione che assegna le diverse competenze politiche.

Il collegio dei commissari è costituito dal presidente della Commissione, dai suoi sei vicepresidenti, inclusi il primo vicepresidente e l’Alto rappresentante dell’Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza, e dai 21 commissari incaricati dei rispettivi portafogli.

La gestione quotidiana delle attività della Commissione è svolta dal suo personale (giuristi, economisti, ecc.), organizzato in vari servizi noti come direzioni generali (DG), ciascuna responsabile di uno specifico settore politico.

Nomina del presidente

Il candidato viene presentato dai leader nazionali nel Consiglio europeo, tenendo conto dei risultati delle elezioni del Parlamento europeo. Per essere eletto deve ottenere il sostegno della maggioranza dei membri del Parlamento europeo.

Selezione del collegio

Il candidato presidente sceglie i potenziali vicepresidenti e commissari sulla base dei suggerimenti dei paesi dell’UE. L’elenco dei candidati deve essere approvato dai leader nazionali nel Consiglio europeo.

Ogni candidato compare dinanzi al Parlamento europeo per illustrare la propria visione politica e rispondere alle domande. Il Parlamento procede quindi ad approvare o meno, mediante votazione, i candidati in quanto gruppo. Infine, questi ultimi vengono nominati dal Consiglio europeo a maggioranza qualificata.

Il mandato dell’attuale Commissione scade il 31 ottobre 2019.» [Commissione Europea]

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Il presidente della Commissione è designato dal Consiglio Europeo viene eletto a maggioranza qualificata dal Consiglio europeo. Ricordiamo come per maggioranza qualificata si intenda il voto favorevole del 55% degli Stati membri, che rappresentino almeno il 65% della popolazione dell’UE. Potrebbe anche essere difficile raggiungere tale maggioranza su nominativi troppo schierati.

L’europarlamento vota se accettare o meno i nominativi dei commissari. Anche in questa occasione la composizione del nuovo parlamento potrebbe essere critica.

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Governatore della Banca centrale (Ecb).

A fine 2019 scade il mandato di Mr Draghi, la cui sostituzione semrberebbe essere critica e fieramente contesa.

«Another major EU institution, the European Central Bank, will have a new boss, when president Mario Draghi, another Italian, ends his eight-year term on 31 October 2019. 

His successor will be elected by the European Council, acting by a qualified majority – 55 percent of the member states representing 65 percent of the population.»

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Queste riportate a seguito sono le proiezioni elettorali per il parlamento europeo, ripartite per stato membro.

2019-03-19__Anno Elettorale__001

Conclusioni.

Se è vero che le elezioni per il rinnovo del parlamento europeo saranno momento critico, altrettanta criticità la avranno i risultati delle elezioni negli otto stati nazionali chiamati questo anno al voto politico per il rinnovo dei rispettivi governi.

Gli unici dati al momento disponibili sono i sondaggi per il parlamento europeo, prospezioni da leggersi con enorme buon senso.

Il partito popolare sembrerebbe passare dagli attuali 221 a 177 seggi, mentre il partito socialista europeo sembrerebbe dover passare dagli attuali 191 seggi a 131. Ma simile turmoil avverrebbe anche nel modo in cui si disporranno i deputati dei singoli stati: solo per esempio, gli italiani afferenti il ppe sarebbero soltanto otto contro i 17 pregressi, e quelli afferenti il pse sarebbero 17 invece dei pregressi 31.

Sembrerebbe quindi verosimile che il 2019 porti anche uno scombussolamento dei pregressi schieramenti nazionali in seno all’europarlamento.


EU Observer. 2019-03-18. The changing of the guards in the EU in 2019

The four most powerful EU institutions – Commission, Parliament, Council and Central Bank will all have new leaders in the coming ten months. Here is an overview.

Here is an overview of the changes to come.

As soon as the final result of the European Parliament election is announced after the May elections, the MEPs will start forming political groups.

Some are already members of a European political party and belong to an established group, but many new entrants would negotiate terms and policies before joining a group.

The deadline to report group formations to the secretary general of the European Parliament is 26 June.

On 1 July, Finland takes over the European Union council presidency from Romania.

The new parliament will elect a president in an inaugural session starting on 2 July – the position currently held by Italian MEP Antonio Tajani. He has openly declared an interest in continuing in the post, which is possible – provided his EPP group wants him, and can muster enough support for his candidacy.

Next on the new parliament’s to-do-list is to elect a new European Commission president – according to the treaties based on a proposal from the European Council – to replace Jean-Claude Juncker, a Luxembourger, before MEPs can go on holiday in August.

The new commission president will not have much of a holiday, however.

He or she must use the summer to put a new team of commissioners together, in order to have it ready for presentation to the parliament in September. Suggestions for possible names will come from prime ministers in the member states.

The commissioner-designates must pass hearings in their respective European parliament committees, before the new commission can be approved by the parliament in October and sworn in by November 2019.

But not only the parliament and the commission will get new faces in 2019.

Another major EU institution, the European Central Bank, will have a new boss, when president Mario Draghi, another Italian, ends his eight-year term on 31 October 2019. 

His successor will be elected by the European Council, acting by a qualified majority – 55 percent of the member states representing 65 percent of the population.

And to complete the European 2019 facelift, the council’s current Polish president Donald Tusk ends his 2.5-year term on 30 November 2019.

His successor will also be elected by the council, acting by a so-called reinforced qualified majority.

With national elections due in eight EU member states this year the current EPP dominance of the council may not last long enough to secure one from this party’s ranks to replace Tusk. (It takes 72 percent of the countries, representing 65 percent of the population, to elect a new president of the council.)

National elections are expected in nine EU member states later this year; Estonia (March 2019), Finland and Spain (April 2019), Belgium and Lithuania (May 2019), Denmark (May or June 2019), Greece and Portugal (October 2019) and Poland (before November 2019).

2019

15-18 April: European Parliament’s last session in Strasbourg

23-26 May: European Parliament elections

26 June: Deadline to form political groups

1 July: Finland takes over EU’s rotating presidency

2 July: European Parliament elects new president in its inaugural session

29 July: Parliament election of new commission president

August: Holidays

September: Parliament committee hearings of commissioner-designates

October: European Parliament votes on new European Commission

October: European Central Bank president Mario Draghi ends his eight-year term

November: New European Commission is sworn in

November: European Council president Donald Tusk ends his 2.5 year term (30 November)

* Some of above is indicative and may be subject to change.

Pubblicato in: Devoluzione socialismo, Giustizia, Senza categoria, Unione Europea

Romania. Arrestata Laura Kövesi, candidata di Juncker a capo della Procura Europea.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-29.

Michelangelo Merisi da Caravaggio (1573–1610). Die Festnahme Christi (1598) - Il bacio di Giuda. Odessa Museum of Western and Eastern Art.

Questo era il titolo ed il relativo incipit del Financial Times, a suo tempo.

The right woman to be Europe’s chief prosecutor

«EU should resist Romanian demands and appoint Laura Codruta Kovesi.

A majority of EU governments, backed by the European Parliament’s main political parties, often speak up strongly in defence of judicial independence and the rule of law in their 28-nation club. Now it is time for them to put their words into action. The EU is in the process of appointing the first head of its newly established European Public Prosecutor’s Office. They should choose the person best qualified for the job. She is Laura Codruta Kovesi, a brave and distinguished prosecutor from Romania. There are several excellent arguments in favour of Ms Kovesi, not least of which is that Romania’s government, fast becoming a serial abuser of EU norms and values on the rule of law, fiercely opposes her appointment. Doubtless the two other candidates for the job, one each from France and Germany, would do it well. But neither has Ms Kovesi’s frontline experience of conducting a struggle, arduous and sometimes lonely, against deep-rooted political corruption in her homeland.»

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Di Mrs Laura Codruta Kövesi già ce ne occupammo.

Unione Europea. Quella cesta di serpi velenosi vorrebbe colpire ancora.

Bruxelles. Laura Kövesi. Ricordatevi bene questo nome.

«EU states have already endorsed French candidate Bohnert.

For a prosecutor with an uncommon record of putting corrupt politicians behind bars, the former head of Romania’s anti-graft agency is facing one more hurdle than her rivals: the opposition of her own government.

Laura Codruta Kövesi, who was fired by Romania’s ruling Social Democrats after she put dozens of corrupt politicians behind bars, will try to convince European Parliament members in Brussels on Tuesday to support her bid to become the European Union’s first chief prosecutor after the bloc’s governments endorsed a French rival for the job.

Bohnert received almost twice as many votes from member states last week as Kövesi and Ritter did ….»

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Nonostante che gli stati membri abbiano dato a Mr Bohnert più del doppio dei voti dati a Mrs Kövesi, Mr Juncker e Mr Tusk non sanno darsi pace e requie. vogliono molto democraticamente imporla come capo della Procura Europea. Sono infatti sodali.

Mrs Laura Codruta Kövesi, classe 1973, a soli 33 anni fu nominata il 2 ottobre 2006 Procuratore capo della procura dell’Alta corte di cassazione e giustizia ed il 17 maggio 2013 Procuratore capo della Direzione nazionale anticorruzione della Romania.

La Kövesi ha sposato la fazione giustizialista, ossia quella che ha usato il potere giudiziario per eliminare gli oppositori dell’élite dominante. E lo ha fatto molto bene, quasi eguagliando Andrej Januar’evič Vyšinskij.

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«Romania silences candidate to be EU’s first prosecutor»

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«Romanian authorities on Thursday indicted the leading candidate to become the first head of the European Prosecutor’s Office, Laura Codruta Kovesi. After seven hours of questioning, she was also banned from leaving the country and speaking to the press»

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«After seven hours of questioning, she was also banned from leaving the country and speaking to the press.»

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«Romanian magistrate Laura Codruta Kovesi, a hot favourite to become the EU’s first-ever top prosecutor, was indicted on corruption charges Thursday»

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«Kovesi received the news during a six-hour hearing in front of a special panel charged with investigating magistrates»

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«Kovesi would be forbidden from exercising her profession and would have to report regularly to police in Bucharest.»

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«she would not be allowed to leave the country»

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A questo punto sarà ben difficile che Mr Juncker e Mr Tusk possano imporre la Kövesi a capo della Procura Europea.

Passi che la volevano imporre contro le votazioni fatte in europarlamento, ma contro la volontà della Romania hanno morsicato la lastra di marmo.

È uno dei segni che i tempi sono cambiati. Intanto, Mrs Kövesi sta bevendo la pozione che aveva fatto trangugiare ad altri.


Eu Observer. 2019-03-29. Romania silences candidate to be EU’s first prosecutor

Romanian authorities on Thursday indicted the leading candidate to become the first head of the European Prosecutor’s Office, Laura Codruta Kovesi. After seven hours of questioning, she was also banned from leaving the country and speaking to the press. Romania’s social democrat-led government has long opposed her candidacy. As head of Romania’s National Anti-Corruption Directorate she had the social democrat leader Liviu Dragnea convicted of vote rigging in 2015 and corruption.

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France 24. 2019-03-29. Romania former anti-graft chief indicted

Romanian magistrate Laura Codruta Kovesi, a hot favourite to become the EU’s first-ever top prosecutor, was indicted on corruption charges Thursday, a judicial source told AFP, confirming local media reports.

Kovesi received the news during a six-hour hearing in front of a special panel charged with investigating magistrates.

Kovesi told reporters after the hearing that prosecutors had barred from publicly discussing the specifics of the case.

However, she said: “It’s a measure intended to silence me, to harass all of us in the judicial system who did our job.

“Probably some people are in such despair that I might get this job (of chief EU prosecutor) that I’m not allowed to speak to the media anymore.”

Kovesi became a household name as head of Romania’s National Anti-Corruption Directorate (DNA), which she led from 2013 to 2018 before being controversially removed at the government’s behest.

She was questioned in two different cases. In one she is accused of abuse of office, bribery and giving false testimony, charges she rejects.

A source told AFP that Kovesi would be forbidden from exercising her profession and would have to report regularly to police in Bucharest.

Local media reported she would not be allowed to leave the country.

Kovesi is expected to challenge these measures in court but they will complicate her candidacy for head of the new European Prosecutor’s Office.

The former anti-graft chief has been locked in an escalating battle with Romania’s leftwing government in the last few years.

The rows have overshadowed Romania’s first-ever term as president of the European Union, with the government in Bucharest making clear its opposition to Kovesi taking the job in Brussels.

During her time as head of the DNA, hundreds of elected officials were convicted of corruption offences, earning her the enmity of many in Romania’s political class and criticism that she had overstepped her mandate.

Many Romanians retain a positive view of her as a symbol of the fight to rid the country of endemic corruption.

Bucharest has sought to dissuade other EU countries from appointing the 45-year-old to lead the European prosecutor’s office, meant to be in place by the end of 2020.

MEPs defied Bucharest and threw their support behind the Romanian magistrate, but member states have backed Kovesi’s French rival Jean-Francois Bohnert.

Pubblicato in: Devoluzione socialismo, Problemia Energetici, Russia, Unione Europea

Russia. Nel 2019 scadono gli accordi al transito di gas attraverso l’Ukraina.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-29.

TurkStream

Sempre che non siano in corso delle trattative riservate, cosa possibile quanto verosimile, l’Unione Europea sembrerebbe non aver ancora pensato a come comportarsi quando a fine 2019 scadranno gli accordi tra Russia ed Ukraina, in base ai  quali il gas russo transita sul territorio ukraino per giungere ai consumatori europei.

Per quanto possa sembrare essere ragionevole che alla fine si arrivi ad un rinnovo dei permessi, ciò non è assolutamente detto che accada. A quanto sembrerebbe, il problema sarebbe sicuramente di prezzo del pedaggio, ma molto di più sarebbe politico.

L’Europa dipende mani e piedi dalle forniture russe di gas, sia per il riscaldamento ed uso domestico, sia per alimentare molte delle esistenti centrali elettriche.

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Lascia quindi alquanto perplessi la notizia per cui l’Ungheria avrebbe preso l’iniziativa e contrattato direttamente le forniture con la Russia.

«Russia will supply gas to Hungary in 2020, regardless of agreements on gas transit between Moscow and Kiev»

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«Today, the CEO of Gazprom and I have concluded an agreement that Gazprom will ensure gas supplies to Hungary, regardless of whether a transit agreement is concluded between Russia and Ukraine,” RBC quoted  Hungarian Foreign and Trade Minister Péter Szijjártó»

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«A situation might arise when Russia will no longer supply gas to the European continent via Ukraine»

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«We have to prepare for this scenario, because we must always take into account the worst scenario when planning the security of the country’s energy supply»

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Il problema è di non poco conto ed anche di ben difficile soluzione. Poi, magari, in colloqui riservati, le parti potrebbero anche dimostrasi una volta tanto ragionevoli.

Che tra Russia ed Ukraina non corra buon sangue non dovrebbe essere cosa ignota: l’Unione Europea parteggerebbe ufficialmente per l’Ukraina, ma nel contempo ha bisogno del gas russo per sopravvivere.

La Russia sta proseguendo i lavori per il Nord Stream 2 con grande risentimento americano, e nel contempo sta proseguendo i lavori sullo TurkStream, tra le urenti ambasce dell’Unione Europea. Ambedue le soluzioni bypassano l’Ukraina.

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Turk Stream. Bulgaria approva il progetto.

Un’occhiata sia pur superficiale al tracciato del TurkStream in avanzata fase di posa mette chiaramente in luce come il tracciato passi dalla Turkia alla Bulgaria e, quindi, attraverso la Serbia, arrivi direttamente in Ungheria.


The Moskow Times. 2019-03-24. Russia Agrees To Ensure Gas Supplies to Hungary, Bypassing Ukraine

Russia will supply gas to Hungary in 2020, regardless of agreements on gas transit between Moscow and Kiev, the RBC news website reported on Friday.  

The transit agreement between Russia and Ukraine expires at the end of this year and a new agreement has not yet been negotiated.

“Today, the CEO of Gazprom and I have concluded an agreement that Gazprom will ensure gas supplies to Hungary, regardless of whether a transit agreement is concluded between Russia and Ukraine,” RBC quoted  Hungarian Foreign and Trade Minister Péter Szijjártó as saying after negotiations with Gazprom head Alexei Miller.

“A situation might arise when Russia will no longer supply gas to the European continent via Ukraine. We have to prepare for this scenario, because we must always take into account the worst scenario when planning the security of the country’s energy supply,” RBC quoted Szijjártó as saying.

State-run Gazprom is building two pipelines — Nord Stream 2 and the European leg of TurkStream — in the face of opposition from the European Union and the United States.

Both will carry Russian gas to Europe, bypassing Ukraine. The Nord Stream 2 link under the Baltic Sea is jointly funded by Gazprom and five regional energy companies. The planned TurkStream leg from Turkey to the EU is set to receive financing from a 50-50 joint venture between Gazprom and its Turkish partner.

Pubblicato in: Agricoltura, Economia e Produzione Industriale

Maiali. Come si constata, basta un semplice virus per generare un putifarre.

Giuseppe Sandro Mela.

2019-03-29.

2019-03-23__Maiai__001

Mentre i nostri amici tedeschi si dilettano a questionare sulla dolorosa sorte dei maiali da allevamento

Germania. Divisa sulla castrazione dei maiali.

la sorte, che ben poco si cura delle parole umane ma è sensibilissima ai fatti,ha posto in atto l’epidemia di febbre dei suini africani.

2019-03-23__Maiai__002

Per i più accorti anche le epidemie suine sono ottima fonte di guadagno. In meno di un mese l’Etfs è schizzato da 1.201 a 2.2585: un guadagno ragionevole.



Quel virus screanzato non si è minimamente curato di attendere che i politici si riunissero a consesso, capissero cosa stesse succedendo, consultassero consulenti e pigliassero una qualche decisione.

Ma le mozioni di intenti non fermano certo un virus agguerrito. È il virus a dettare condizioni e tempi: per l’intanto sta massacrando gli allevamenti.

Se è problema lo schizzare dei prezzi all’ingrosso, si corre anche il rischio di mangiare carne infetta.

Sta succedendo un putifarre: ricostituire gli allevamenti richiederà anni di investimenti e tempo.

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«African swine fever is a viral disease of pigs and wild boar that is usually deadly. There are neither vaccines nor cures. For this reason, it has serious socio-economic consequences in affected countries. Humans are not susceptible to the disease.

The typical signs of African swine fever are similar to classical swine fever, and the two diseases normally have to be distinguished by laboratory diagnosis. Symptoms include fever, loss of appetite, lack of energy, abortions, internal bleeding, with haemorrhages visible on the ears and flanks. Sudden death may occur. Severe strains of the virus are generally fatal (death occurs within 10 days). Animals infected with mild strains of African swine fever virus may not show typical clinical signs.» [Efsa]

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Analysis of hunting statistics collection frameworks for wild boar across Europe and proposals for improving the harmonisation of data collection

Epidemiological analyses of African swine fever in the European Union (November 2017 until November 2018)

Understanding ASF spread and emergency control concepts in wild boar populations using individual‐based modelling and spatio‐temporal surveillance data

Latest developments on African swine fever

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«In September 2018, an outbreak occurred in wild boars in Southern Belgium. Professional observers suspected importation of wild boars from Eastern European countries by game hunters being the origin of the virus. By the 4th of October, 32 wild boars had tested positive for the virus. For control of the outbreak, 4,000 domestic pigs were slaughtered preventively in the Gaume region, and the forest was declared off-limits for recreation. »

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Lean Hogs Moving in the Market

«Lean hog prices have been on a run in recent weeks given the turbulence building in China due to African swine fever.»

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Usda. 2019-03-18. African Swine Fever (ASF)

Why is African Swine Fever a Concern?

ASF is a devastating, deadly disease that would have a significant impact on U.S. livestock producers, their communities and the economy if it were found here. There is no treatment or vaccine available for this disease. The only way to stop this disease is to depopulate all affected or exposed swine herds.

USDA is working closely with other federal and state agencies, the swine industry, and producers to take the necessary actions to protect our nation’s pigs and keep this disease out. This group is also actively preparing to respond if ASF were ever detected in the U.S.

What Producers and Veterinarians Need to Know

Anyone who works with pigs should be familiar with the signs of ASF:

    High fever

    Decreased appetite and weakness

    Red, blotchy skin or skin lesions

    Diarrhea and vomiting

    Coughing and difficulty breathing

Immediately report animals with any of these signs to state or federal animal health officials or call USDA’s toll-free number at 1-866-536-7593 for appropriate testing and investigation. Timeliness is essential to preventing the spread of ASF.

On-farm biosecurity is crucial to preventing any animal disease from developing and spreading. All pig owners and anyone involved with pig operations should know and follow strict biosecurity practices to help protect U.S. pigs from ASF. Work with your veterinarian to assess your biosecurity plans and make improvements as needed.

What Travelers Need to Know

International travelers could unknowingly bring back this disease from an ASF-affected country, especially if they visit farms. Visit the APHIS traveler page to know which items you can bring back into the United States. Some food items may carry disease and threaten domestic agriculture and livestock. If you go to an ASF-affected country, do not bring back pork or pork products.

Declare any international farm visits to U.S. Customs and Border Protection when you return. Make sure you thoroughly clean and disinfect, or dispose of, any clothing or shoes that you wore around pigs, before returning to the U.S. Do not visit a farm, premises with pigs, livestock market, sale barn, zoo, circus, pet store with pot-bellied pigs, or any other animal facility with pigs for at least 5 days after you return.

Resources

We have many resources available to help spread the word about how to prevent ASF.